La Presqu'île de Lège-Cap Ferret : Un lieu riche d'une belle histoire

Cette commune du sud-ouest de la France, appelée Lège-Cap Ferret s'étend sur une presqu'île de 25 kilomètres de long, bordée à l'ouest par l'océan Atlantique et à l'est par le Bassin d'Arcachon. Cette destination offre un panorama unique, grâce à  de magnifiques forêts de pins, des dunes sauvages  de sable et des villages pittoresques. Si vous êtes de passage pour visiter des propriétés proposées à la vente par notre agence, n’hésitez pas à faire vous arrêter ici plusieurs jours pour découvrir cet environnement exceptionnel.

 

Des premiers habitants aux seigneurs du Bassin :

 

Des traces d'occupation humaine datant de la Préhistoire ont été retrouvées sur la Presqu'île, notamment des tumulus et des vestiges mégalithiques. Au Moyen Âge, la région était sous la domination des seigneurs de Buch, une famille puissante qui possédait de vastes domaines forestiers. Ils ont soutenu l’exploitation du bois et la construction de villages pour contribuer au développement du Bassin et de la presqu'île du Cap Ferret.

 

L'essor de la sylviculture et du village de Lège:

 

Le village de Lège a connu une histoire liée à l'exploitation forestière. La sylviculture a joué un rôle crucial dans le développement économique et social de la commune. 

 

Auparavant, les forêts de pins maritimes du Bassin d'Arcachon étaient exploitées pour leur bois, utilisé comme combustible, matériau de construction et pour la production de résine. L'activité forestière s'est intensifiée au 17ème siècle, avec l'arrivée de négociants bordelais qui ont investi dans l'aménagement des forêts et la construction de scieries. Le 19ème siècle est marqué par la demande croissante en bois pour la construction navale et l'industrie du papier ; tout ceci stimule l'exploitation forestière. De nouveaux villages émergent au cœur des forêts, comme Le Canon et Le Grand-Crohot. Lège devient alors un centre important de négoce du bois et d'artisanat.

 

Au fil du temps, la population a augmenté, grâce aux emplois offerts par l'exploitation forestière et les industries. De nouvelles infrastructures ont été construites, comme des écoles, des commerces et des églises. Le village se dote d'une mairie. Malheureusement, le 20ème siècle voit le déclin de la zone, à cause de la concurrence des bois exotiques et l'arrivée de nouveaux matériaux de construction comme le béton. L'économie locale décline et les villages de résiniers se vident de leurs habitants.

 

Aujourd'hui, la sylviculture n'est plus l'activité économique principale de Lège. Cependant, son héritage est toujours présent dans le paysage de la commune, avec ses vastes forêts de pins maritimes. Le village de Lège conserve un certain nombre de vestiges de son passé forestier, comme d'anciennes maisons de résiniers et des chemins de halage.

 

L'émergence des villages ostréicoles du Cap Ferret :

 

L'ostréiculture sur la presqu'île du Cap Ferret trouve ses racines au 18ème siècle, lorsque des familles de pêcheurs se sont installées sur les rives du Bassin, profitant de ses eaux riches en nutriments pour cultiver les huîtres. La pratique était encore peu développée, les huîtres étant simplement récoltées dans les parcs naturels.

Au 19ème siècle, l'ostréiculture connaît un essor considérable. La demande croissante pour les huîtres, incite les ostréiculteurs à développer des techniques de production plus modernes. 

 

Cette intensification entraîne la formation de villages regroupant les familles d'ostréiculteurs. Ces villages, tels que Claouey, Le Four, Piraillan ou Piquey, Le Canon, L'herbe ou le Cap Ferret, deviennent des centres pour cette activité, rythmés par les marées et le travail intensif de chacun.

 

Au-delà de son activité économique, l'ostréiculture est devenue ainsi un pilier de l'identité culturelle  et architecturale du Cap Ferret. Les villages ostréicoles,  que l'on reconnaît grâce à leurs cabanes colorées et leurs ruelles pittoresques, attirent chaque année de nombreux visiteurs curieux de découvrir ce mode de vie unique. 

 

La réunion de deux villages : Lège et Cap-Ferret

En 1976, les villages de Lège et du Cap-Ferret, jusqu'alors distincts, décident de se regrouper pour former une seule commune : Lège-Cap Ferret. Cette fusion marque la reconnaissance d'une identité commune forgée au fil des siècles par la vie au bord de l'océan et du bassin et l'échange entre les habitants : les uns et les autres s'échangent produits de la Terre et produits de la Mer.

La fusion des communes, a été motivée par plusieurs facteurs : la préservation de l'environnement, le développement économique et l’amélioration de l’efficacité de la qualité des services publics. 

 

Un patrimoine naturel et culturel d'exception

Aujourd'hui, Lège-Cap Ferret est une destination prisée, appréciée pour son cadre naturel préservé et son atmosphère authentique. La presqu'île abrite un patrimoine naturel d'exception. 

Si vous êtes amateurs de sports nautiques, vous y trouverez votre bonheur ! Avec de nombreuses possibilités comme la voile, le surf ou encore de la planche à voile ou le kite surf.

De la forêt de pins aux villages ostréicoles, en passant par les plages sauvages, cet endroit offre une multitude de paysages et d'activités pour tous les goûts !